Par Nadine Trémollières, Directeur Primonial Portfolio Solutions
Il n’y a pas de succès sans action
Les très bonnes performances des actions mondiales au premier semestre ont été soutenues à la fois par les attentes d’assouplissement monétaire des grandes banques centrales mais aussi par des publications de bénéfices toujours très fortes, surtout pour les méga capitalisations. Ainsi, comme nous l’avons souligné à maintes reprises, la bonne santé de ce qu’il est convenu d’appeler «les 7 magnifiques» explique une grande partie de la performance des actions mondiales et par capillarité celles des autres sociétés des pays développés.
L’été a été plus difficile pour ces valeurs qui affichent des baisses somme toute plutôt modérées eu égard aux progressions passées. L’enthousiasme un peu irréel autour de l’intelligence artificielle et son développement dans toutes les strates des entreprises semble légèrement être remis en cause.
Si cette source venait à se tarir, une autre est entrain de prendre le relai en remettant son costume de sauveur des marchés. Vous avez reconnu Jerome Powell, Président de la Réserve fédérale, qui au cours du symposium de Jackson Hole a acté la fin de la pause de la banque centrale : il s’apprête à commencer un cycle d’assouplissement monétaire. Les taux d’intérêts en ont évidemment bien profité, avec en deux mois, une baisse très significative du 2 ans américain passant de plus de 4,70% à 3,90%. Les échéances longues ont suivi le mouvement dans une moindre mesure, permettant ainsi aux courbes des taux de se désinverser progressivement.