Les challenges de cette nouvelle année sont déjà identifiés : quel sera le
timing de la baisse des taux, ainsi que son ampleur, pour la plupart des
banques centrales ? Comment les entreprises arriveront à faire face au
ralentissement attendu des économies et notamment celle des États-Unis ?
Les politiques domestiques et internationales viendront-elles ajouter un
supplément de stress à l’environnement macroéconomique ?

Mais au-delà de ces problématiques, le scénario dit « Boucle d’or » acheté par les investisseurs pourrait-il se fracasser sur une réalité moins rose de l’environnement économique mondial ? Et cela sans pour autant évoquer les fameux « cygnes noirs » qui pourraient survenir, mais qui par essence
ne peuvent être anticipés.
Le mois de janvier a déjà été un reflet de ces différents éléments : les 10 premiers jours de l’année ont été marqués par des prises de profits lorsque l’enthousiasme des investisseurs a été quelque peu refroidi par les déclarations des banquiers centraux qui ont averti que les baisses de taux
n’interviendraient pas dès la fin du mois de mars. Ensuite, les marchés sont repartis à la hausse sous l’impulsion des résultats d’entreprises qui ont été globalement meilleurs qu’attendus.

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